Palais Gallien
Le Palais Gallien, perdu au milieu d’un quartier résidentiel, est ce qu’on appelle les vestiges d’un amphithéâtre ancien qui date de l’époque romaine.
Les vestiges… bof. Enfin, c’est ce que pense beaucoup de gens, mais ce qui reste de cette structure est captivant. En regardant, il est facile d’imaginer l’immensité de la structure complète.
Peu importe si on l’approche par rue du Colisée ou par rue du Dr Albert Barraud, dès qu’on aperçoit ces murailles anciennes on ne peut que s’arrêter pour l’apprécier de plus proche. L’architecture bordelaise reste plus ou moins pareille partout dans la ville, et l’improbabilité de trouver un tel amphithéâtre caché derrière des maisons de famille typiquement bordelaises qui émerveille encore plus.
Le fait que le Palais Gallien soit entouré sur tous les côtés de maisons du XVIIIe siècle crée un effet marrant: on a l’impression de se trouver dans une capsule témoin, ou encore dans un musée vivant.
Même si une partie du Palais Gallien est toujours en bon état, il paraît qu’il n’a pas vécu très longtemps en tant qu’amphithéâtre. Construit à Burdigala (le vieux nom de Bordeaux) en 2e siècle, il se trouve qu’il a pris feu pendant des raids un siècle plus tard. Il a ensuite été laissé à l’abandon.
Le nom ‘Palais Gallien’ a été à cette structure à cause de la mauvaise supposition qu’elle fût crée en hommage à la reine de Charlemargne, originaire de Bordeaux, alors que nous savons maintenant que ses origines sont romaines.